Le tournant d'une vie [priver]

[Réserver à Naeleny Suiven et Hikaru Shindo]

Cela faisait maintenant plusieurs mois qu’Hikaru était sur Othkars. Il avait t’été très actif tout en ayant réussi à être discret. Il avait réussi à rallié à sa cause plusieurs race, dont Exilé de Nanaentariel , les elfe noir et le clan des dragons noirs. Il commençait à avoir un bon nombre d’élément sous ses ordres mais il manquait cruellement de stratège et de ressource logistique. Il c’était donc rendu à Myndel, juste après avoir ouvert un nouveau portail ver la terre afin de recruter ce qu’il pensait être une personne de premier chois.

Ils savait qu’il se mettait en danger en venant à Myndel, après son dernier passage il était devenu l’homme le plus rechercher. Mais il avait l’avantage car personne ne savait qu’il était, ou à quoi il ressemblait. Il s’intalla donc à la terrasse d’un café qui se trouvait juste devant l’entré de la bibliothèque impérial et il attendit toute la journée buvant du thé ou du café. Tout en fumant et en lisant divers ouvrages.

Ver dix-sept heures une jeune femme sortie de la bibliothèque. Cette jeune femme pouvait sembler banale au premier regard. Un physique plutôt mince et élancée, elle avais de longs cheveux noirs fins et des yeux marron, rien d’extraordinaire. Cependant, Hikaru avait déjà eu le loisir de la regarder de plus près et il avait noté chez elle, des reflets étranges dans ses yeux, son petit nez et sa bouche pulpeuse avec son ossature délicate. Il était claire pour lui qu’elle n’était pas entièrement humaine, mais il ne sans souciez guère.

Il se leva et alla accoster, poliment, la jeune femme :

« Je suis navré de vous déranger, Naeleny Demi-Lune mais aurais vous un peu de temps à accorder à un homme que vous avez aidé jadis? »

Spoiler:

Post n°01

Naeleny se félicitait que la journée se terminât. Elle avait beau adoré son boulot, il y avait de ses journées qui vous foutaient les nerfs en boules. Jove, son serpenteau, sentant sa colère mélangée à sa fatigue, vint s’enrouler autour de son cou… Beaucoup de personnes trouvaient les serpents dégoûtants, mais Naeleny raffolait de la sensation de la peau chaude et douce de son compagnon. C’était à la fois une caresse et un massage…

*« Qu’est-ce qui s’est passé?»* Jove avait passé une excellente journée. Il avait trouvé un mulot pour se caller l’estomac et un coin bien chaud au niveau des chaudières pour digérer.
*« Un abruti de noble qui a presque déchiré un parchemin ancien… On devrait interdire à ces gens de s’approcher de choses de valeurs…»*

L’animal ne dit rien. Il ne comprenait pas la passion de son amie pour ses vieux trucs vermoulus, moisis. Des volumes de cuir qui pesaient lourds… Par contre, il appréciait le parchemin. Contre ses écailles, c’était juste assez rugueux pour se gratter…
Alors que la jeune femme sortait dans la petite ruelle où donnait la porte des employés, le reptile se glissa sous les vêtements. Il faisait un peu frisquet pour lui, bien que le soleil commençât à peine sa descente. Il se nicha confortablement dans la poche prévue à cet effet, contre l’estomac de sa maîtresse. Naeleny avait cousu cette poche dans sa ceinture de tissus et avait arrangé toute sa garde-robe pour pouvoir transporter Jove partout avec elle.
– « Je suis navré de vous déranger, Naeleny Demi-Lune, mais auriez-vous un peu de temps à accorder à un homme que vous avez aidé jadis? »

Surpris dans leurs échanges de pensées, le couple eut un hoquet. Un serpent qui hoquète, me direz-vous… Donc l’humaine hoqueta et le reptile siffla de travers. La première réaction de la jeune femme fut de s’enfuir. Déjà, elle faisait un pas en arrière, mais elle reconnut la voix comme la silhouette. Oui, elle se souvenait de ce jeune homme. Un étranger, forcément, bien qu’il n’eut jamais dit d’où il venait. Un autre passionné d’histoire ancienne, comme elle. Elle avait été plus qu’étonnée qu’une personne aussi jeune puisse s’intéresser à des légendes aussi vieilles, mais elle avait fait tout son possible pour lui transmettre son savoir. Puis il avait soudainement disparu…
– « Par les Dieux du Ciel ! Quelle idée de me faire aussi peur… … Je pensais que vous étiez reparti chez vous… Enfin, que puis-je faire pour vous ? Malheureusement, la bibliothèque vient de fermer, il vous faudra revenir demain pour consulter les archives…»

Hé oui, elle était loin de se douter qu’Hikaru avait bien autre chose en tête que les vieux parchemins…

Un petit sourire un coin à peine perceptible, tel était le visage qu’Hikaru affichait à la remarque de la jeune femme. Il prit une expression plutôt douce bien que neutre après ce petit égarement et il invita son aînée à le rejoindre sur la terrasse du café afin de discuter tranquillement au tour d’une tasse de thé.

Hikaru et Naeleny, s’installèrent donc, après que la jeune femme fut convaincu par le jeune mage. Ils commencèrent par discuter de chose qui semblait être des banalités. On aurait pu ce demander pourquoi Hikaru parlait de ces chose sans importance et il se doutait que la jeune femme devait commencer à en avoir marre. Mais le jeune homme avait réussi à amener la conversation la où il le souhaitait. Les chose sérieuses pouvait donc commencer de son point de vu:

« J’aimerai savoir Naeleny-san, avait vous un rêve où un désire que vous souhaiteriez réaliser et que votre situation actuelle vous empêche d’avoir? »

Post n°02

Naeleny eut un petit rire sans joie en entendant la question. Un rêve ou un désir ? Qui n’en avait pas ? Petite, elle rêvait d’apprendre la magie, mais cela ne s’était pas fait. Plus tard, elle aurait voulu devenir chef de rayon, ou bibliothécaire assistante, mais cela ne s’était pas fait. Pourquoi ? Parce qu’elle n’avait pas le bon nom. Dans tous les sens… Soit son nom n’était pas assez noble et reconnu pour qu’on lui fasse des ronds de jambes et des faveurs, pour s’attirer les bonnes grâces de sa famille, soit son nom était encore associé à celui des Suiven… Les portes s’étaient fermées sur son passage, devant et derrière elle. A 23 ans, la voilà bloquée à Myndel, dans un métier tout juste assez intéressant pour la satisfaire.

Des fois, elle se prenait à rêver de tout planquer, de gifler celui ou celle qui lui cassait les pieds, de faire ses bagages et de partir à l’aventure. N’importe où. N’importe où serait mieux que cette capitale où tout était pourri.
– « Je rêve d’un monde où la reconnaissance est basée sur le mérite, le pouvoir est donné aux personnes qui ont prouvées leurs valeurs et ne se sont pas contentées de naitre dans la bonne famille… De même, je rêve d’un monde où on ne vous juge pas incompétent juste parce que votre père ou votre mère ou votre arrière X fois arrière grand-oncle l’était. Je rêve d’un monde de justice…»

Naeleny laissa les mots mourir… Pourquoi avait-il dit ça ? Et surtout, à un inconnu comme Hikaru ? Mais le fait qu’il était étranger aidait à la confidence. Elle avait très peu d’amis. Ceux et celles qui étaient prêts à ignorer son nom de famille ou sa parenté avec l’une des familles les plus haïes d’Othkar étaient tous mal à l’aise avec elle. A cause de son physique…

Alors, avoir une conversation normale et simplement pas des échanges sur la pluie et le beau temps, même avec un inconnu… Surtout avec un inconnu. Quelqu’un qui n’irait pas répéter tout ce que vous dites et pensez, dans l’espoir de se faire bien voir ou de gratter de l’avancement…

Grands Maîtres des Alizées… Ce que ce monde pouvait être pourri…

Hikaru écouta avec attention les propos de la jeune femme. Ainsi dont elle rêvait d’un monde de justice. C’était plus que suffisant pour lui. Il avait déjà tous prévu et ce rêve en faisait partie. Il avait prévu une fois son objectif atteint de mettre en place un gouvernement, pour les humains, ou la justice, l’égalité et la tolérance serait les principes de base. Après tous Hikaru avait grandi en France, et ce slogan Liberté, Égalité, Fraternité était l’une des choses qu’il respectait le plus.

« Et s’il existait un moyen pour mettre en place ce monde dont tu rêve. Mais que pour se faire il faille tué des innocents. Car tu le sais aussi bien que moi, pour qu’un système change il faut qu’il y est une révolution et toutes les révolutions sont accompagnées par la mort d’innocent. Si tu venais à voir les prémisse de cette révolution, choisirais tu de les dénoncer au pouvoir en place pour sauver un maximum d’innocent qui aurai pu mourir dans une guerre civil ou les rejoindrais tu ? »

Hikaru avait dit cela de telle manier qu’elle ne puisse apparaître uniquement comme une simple hypothèse sans le moindre fondement. Comme un petit délire de jeune qui n’est pas sérieux un seul instant.

Post n°03

Naeleny entendit sans vraiment écouter ce que disait Hikaru. Le menton posé au creux de sa paume, son autre main posé sur Jove dont elle sentit la chaleur à travers le tissus, elle regardait la rue autour d’elle…
– « Des innocents? Quels innocents? Les seuls innocents sont les enfants. Mais tous, humains ou non, dès qu’ils ont atteint l’âge d’avoir une opinion, ils perdent leur innocence. Ils peuvent être heureux de ce qu’ils ont, cela n’empêche pas de voir que d’autres souffrent… Et ne rien faire, c’est de l’hypocrisie… Il faut mieux se planter en faisant quelque chose qu’en ne faisant rien. Il faut mieux regretter avoir fait quelque chose que regretter ne de pas avoir fait quelque chose… Les gens meurent de toute façon. De guerre, de maladie, de fatigue, de chagrin, de suicide, ou l’âge… Sauver des innocents ? Et sauver ceux qui souffrent? Pourquoi faut-il sauver les innocents plus que les pauvres ou les riches ? »

Elle non plus n’était pas vraiment sérieuse. Ou jouait à ne pas être sérieuse. Mais elle pensait vraiment que rester englué dans la réalité à soupirer après un monde meilleur, c’était idiot. Et s’il se passait une révolution… il n’y avait que 3 choix : soit on se battait dans l’un des camps, soit on subissait. C’était lâche, que de ne pas prendre parti. C’était dire « je m’en fiche, toi ou un autre, c’est pareil ». C’était refuser de croire en quoi que ce soit. Et si on voulait subir et rester en vie, on était assez intelligent pour ne pas rester au milieu… Tant qu’à être lâche, au moins être un minimum finaud. Sinon, si on restait planté là comme un cruchon… ben on méritait de mourir…

Elle était plus que prête, selon lui. Il le sentait, s’il jouait la bonne carte elle serait un atout des plus précieux et qui sait, peut être qu’elle lui sera plus utile qu’il ne le pense. Quoi qu’il en soit il décida de passer à l’acte. Il sorti de quoi payer l’addition et il emmena la jeune femme sans vraiment lui donner d’explication. Ce qu’il l’étonna légèrement était le fait qu’elle se laissa faire. Sans doute la curiosité!

Au détour d’une ruelle sombre le jeune couple disparut sans laisser de trace. Hikaru venait d’utiliser un sort de déplacement instantané qu’il avait mis au point. Grâce ce sort, ils venaient d’arriver dans le hall de Ten’shi Kuro, la cité souterraine et domaine des malefactors. La pièce, comme le reste de la citer, était digne du savoir faire légendaire des nains. Le hall était tellement grand que même des géants ne pourraient toucher le plafond. Le sol était recouvert de marbre et le bruit du rivière coulant au loin faisait avec l’agitation extérieur.

Pendant que Naeleny ce remettait de ce changement de décore et admirai la pièce où elle se trouvait, Hikaru était allé près d’un mur où ce trouvait plusieurs armes qui semblait être la pour la décoration. Il saisi une dague et retourna au prés de la jeune femme. Il prit une de ses mains, y déposa la dague. Puis il dégagea les mèches du visage de la jeune femme, tout en caressant sa joue , afin de pouvoir la regarder dans les yeux. Et il parla d’une voix douce:

« Si tu avais l’occasion de voir une révolution sur le point de naître, la tuerais tu dans l’œuf, lui demanda-t-il en ramenant la main de la jeune femme qui tenait la dague au niveau de son cœur? Où la rejoindrais tu, Naeleny-san? Es-ce que tu accepte de me rejoindre où préfères tu me tué? »

La balle était dans son camps qu’allait elle choisir Hikaru espérait sincèrement l’avoir convaincu, il avait besoin de ses capacité et il n’avait pas envie de lui faire du mal. Mais il refusait de forcer la mains à quiconque. Tous le rejoignait volontairement et il ne ferai pas d’exception

Post n°04

Elle l’avait suivi. Peut-être stupide, mais elle sentait qu’il y avait plus derrière le masque du gentil garçon qu’il voulait le faire croire. Jove ne bougeait pas, ce qui était bon signe, parce le serpent réagissait au danger comme n’importe quel animal intelligent. Aussi se laissa-t-elle emmener.

Aussi ne fut-elle pas si surprise que ça quand elle se retrouva immédiatement téléportée quelque part. Sous terre apparemment. Une construction naine… Mais son cœur battait follement, au point que Jove vint se glisser sur son épaule encore une fois.
*« Par le Vent du Grand Sud! Où suis-je ?»*
Elle ne reconnaissait pas l’endroit. Aucun livre parmi les dizaines de milliers qu’elle avait lu, parcouru ou feuilleté ne mentionnait une telle construction… La peur s’empara d’elle quand elle le vit revenir avec une lame.
*« Ne sois pas stupide, s’il voulait te tuer, il l’aurait fait depuis longtemps…»*


Et que faire maintenant. La veine juste à la pointe de la lame palpitait doucement, peut-être un peu plus vite que ne le voulait la nature, mais Hikaru ne cillait pas. Son regard restait droit, fixé sur elle…
*« Tu comptes y passer la nuit?»*
*« Jove… Espèce d’invertébré, tu ne comprends pas!»*
*« Non, pas vraiment. Mais je te signale que j’ai des vertèbres, moi…»*
*« Je sais, mais que veux-tu que je fasses…»*
*« Quelque chose…»*

Le serpent se laissa glisser le long de l’autre épaule et passa dans la manche, pour sortir par le poignet, et se transféra sur Hikaru… Il ondula tranquillement et vint lui chatouiller l’oreille de sa langue fourchue…
*« Il sent l’aigle…»*
*« Et alors?»*
*« Rien, il sent l’aigle, c’est tout…»*

Naeleny ne put retenir un sourer. Jove avait un sens des choses pratiques.
– « Et bien Hikaru, tu connais donc Jove. Il a de mauvaises manières, tu l’excuseras…»
Elle était suffisament détendue pour arrêter de paniquer. La jeune femme ressera son emprise sur la dague, et se lança :
– « Te rejoinder? Pourquoi faire ? Il ne suffit pas de dire que tu veux faire la révolution pour que je te suive les yeux fermés. Quelle genre de révolution ? Pour quoi ? Contre qui ? Selon ta réponse, je vais peut-être devoir te tuer. Non parce que tu veux faire une révolution, mais parce que ce que tu projettes de faire ne me convient pas du tout. Je n’ai pas envie de te tuer, sache-le bien, mais je n’aiderai pas une cause ou une personne en qui je ne crois pas. Me débarrasser d’un système pourri pour un autre, merci bien…»

Elle appuya légèrement la lame, qui malgré son apparence de dague de cérémonie, était étonnamment acérée… La peau du cou à peine entaillée, une goutte de sang coula sur la peau d’Hikaru…

Hikaru ferma les yeux un instant pour savourer la sensation que lui procurai le métal froid contre sa peau. Si seulement elle pouvait mettre fin à sa vie. Ce serait mieux pour le monde, mais il savait que c’était égoïste de sa part de pensait ainsi. Il avait un devoir à faire et il le ferait. Il intima à la jeune femme de le suivre. Le ton employer ne laisser de place à aucune réflexion. Si elle n’avait jamais entendu une voix dénoué de sentiment elle venait de l’entendre.

Hikaru l’emmena dans une autre pièce, ce le chemin conduisant à cette autre pièce, ils avaient traversé plusieurs couloir. Tous bien garder par des elfes, des nains où encore des dragons. La pièce était une chambre, une simple bureau, un lit et une commode. Il y avait aussi un perchoir au se tenait un aigle royal qui regarda de son œil perçant les nouveaux venu. Hikaru salua son ami et se dirigea ver un des mur. Il posa sa mains contre la parois et un cercle à l’effigie des malefactor magi apparu. La main d’Hikaru s’en fonça alors dans le mur et il en ressorti une arme d’une puissance peut commune et à l’aura plus noir que les ténèbres. L’aura de Cruoris était tel qu’Hikaru constata que de la sueur commençait à couler du front de Naeleny et sa respiration était troublé. Il déposa l’arme sur le lit et son aura diminua de prêt de 80%. Tout était redevenu normal pour la jeune femme et Hikaru revient se placer sous la lame qu’elle tenait. Puis il parla avec une nouvelle fois avec douceur:

« Je suppose que tu l’as reconnu? L’une des dix-huit arme légendaire, la hache à deux mains Cruoris. Voilà mon but obtenir les armes légendaire. Le gouvernement Othkars? Je m’en fiche! Qui est au pouvoir ne m’intéresse pas tous ce que je sais c’est que si je veux atteindre mon but je devrais les vaincre car il ne me laisserons pas faire. Personnellement je préférais ne pas avoir à les tuez mais ils ont trop peur de ce que je pourrai faire si j’obtenais ses armes. Alors j’ai fondé cette organisation. Les Malefactor Magi, afin d’arriver à mon but. En échange de leur aide je leur ai donné un pouvoir aussi puissant que ceux des Magister Magi ou des Minister. Je leur ai promis la victoire dans la guerre qu’il menait contre une partie des troupe de l’empire. Ce qu’ils feront après mon but atteint? Je l’ignore. Mais ils ont tous un chef qu’ils suivent ce qui n’est pas le cas des Humains. Que tu le veilles ou non un jour il y auras une guerre. Et si l’empire tombe les humains n’aurons plus de chef. À l’heure actuel nous représentons la plus grande menace pour Othkars actuel mais ils ignorent notre existence. Si tu me laisses en vie, lorsque la guerre éclatera et que non gagneront les humains seront livrer à eux même. Comprend bien une chose je ne désir nullement asseoir une quelconque domination sur Othkar. Ce qui n’est pas le cas de certain de mes ’’allier’’. Aussi lorsque nous vaincrons quelqu’un devra prendre la direction des humains. Voilà ce que je t’offre. Si tu me rejoins, tu pourra créer le monde dont tu rêves. D’autre question? »

Post n°05

Quand Hikaru avait commencé à bouger, Jove s’était simplement aplati sur son épaule. Mesurant tout juste 45 cm, il n’était pas bien gros et facile à caser… Mais dès qu’il entra dans la chambre, le sang du serpent, qu’il avait pourtant déjà froid, se glaça. Un aigle ! L’ennemi, le prédateur des serpents ! Vite fuyons ! Estimant qu’il serait dangereux de se balader sur le sol pour aller rejoindre Naeleny, Jove décida de se faufiler par le col d’Hikaru et de se pelotonner contre ses abdos…

Naeleny fit la grimace envoyant et le rapace et la réaction du reptile. Mais Hikaru s’en souciait peu… voir pas. Bonne chose. Puis, toute légèreté en elle s’effaça. Sans savoir exactement quoi, la bibliothécaire sut qu’elle avait devant les yeux l’une des 18 armes légendaires. Pire encore, une des armes des Déchus…

Son rêve secret de retrouver l’une d’entre elle pour se faire connaître du monde et utiliser sa position de héros pour influencer le monde vers ce qu’elle croyait entre la bonne voie s’envola en fumée. Jamais elle ne pourrait manipuler une arme aussi… cruelle. Comment dire d’un objet qu’il est cruel ? Facile, regardez Cruoris…

Le discours d’Hikaru sécha Naeleny, puis enflamma une colère sans nom en elle.
– « Des questions? Pour le moment, je ne suis pas en mesure de réfléchir !»
Rapidement elle marche vers lui, la dague toujours serrée dans sa main. Un instant, elle eut une vision d’elle en train de planter la lame dans le cœur de jeune homme, mais avec la même rapidité, elle sut qu’elle ne le pourrait jamais. Ce qui n’apaisait pas sa colère. Au lieu de l’attaquer, elle se contenta de poser sa main sur son épaule et de récupérer Jove qui se précipita sur elle et dans son giron. Maaaamaaaan le méchant aigle !!!

Naeleny, elle, marchait en long et large de la chambre, tel un fauve en cage, cherchant à calmer ses émotions. Elle y parvint un peu, mais sa voix vibrait toujours quand elle reprit la parole, bien que la voix fut posée.
– « Comment OSES-tu penser que je veuille diriger le monde ? Je n’en ai pas la capacité ! Entre dire que le monde est pourri et être prêt à le changer, et s’autoproclamer chef des humains, il y a un gouffre. En gros, tu refais la même erreur que les autres. Parce que son père était un héros qui a prouvé qu’il pouvait nous diriger, alors son fils pourra aussi ? Tu te rends compte que ton égoïsme va plonger Othkar dans une époque de guerre civile ? Que tu vas laisser le monde tomber entre les mauvaises mains ? Que… que… que tu ne vas même m’offrir ce que je veux ? »

Naeleny le regarda, les yeux pleins de larme. Mais Hikaru était de glace, il ne se laissa ni fléchir par ce plaidoyer ni ne décida de changer de plans. La jeune femme voyait bien qu’il ne reculerait pas.
– « Je devrais effectivement te tuer sur place… Mais tu l’as dit… Un jour ou l’autre il y aura une guerre. Avec ou sans moi, avec ou sans toi… Alors… Alors je vais accepter ta proposition, mais pas pour les raisons que tu croies. Je vais faire en sorte que tu fasses ce que tu veux sans pour autant tout détruire. Tant qu’à faire la révolution, autant le faire dans le bon sens. Je ne veux pas être reine ou avoir du pouvoir. Mais je peux aider quiconque aura les qualités pour ça… Je te rejoins parce que tu sembles m’offrir une chance de construire le monde que je veux… Par contre… puisque tu dis que tu ne veux pas du pouvoir… si jamais tu devais changer d’avis et te lancer dans une quelconque quête de domination… sache que je te tuerai de mes propres mains… Je ne laisserai pas un égoïste comme toi devenir roi de quoique ce soit.»

Hikaru sourire à la réponse de Naeleny, qu’importe les raisons pour les quelles elle le suivait, du moment qu’elle le rejoignait c’était tous ce qui contenait pour lui. Il posa une de ses mains sur le sein gauche de la jeune femme et un fumé rougeâtre sortit de Cruoris et vint se loger entre sa mains et elle. Quelques secondes plus tard la fumée avait disparut. Hikaru lui expliqua qu’il venait de lui imposer son sceaux et qu’elle devait déjà en sentir les effets. Il lui dit qu’elles étaient ces fameux effets puis il lui expliqua qu’elle était sa position dans son organisation. Qu’elle était son devoir et ses avantages en tant que capitaine. Qu’elle pouvait a tout moment être rétrograder, et qu’elle n’avait de supérieur que lui. Il appela une Naine du nom de Kerai, il lui demanda de montrer à la jeune femme ses quartiers ainsi que la bibliothèque et de lui apprendre plus sur sa fonction de capitaine. Après tous Kerai était aussi une capitaine. Il termina ainsi :


« Avant que Kerai-san ne t’emmène sache que le général Tsukihana passera vous voir d’ici peu pour vous formez en vu de votre prochaine mission.  Si vous avez un problème ma porte et grande ouvert quand à vos affaire, sachez qu’ils sont déjà dans vos quartier. Bonne soirée »


Lorsqu’elles furent partie Hikaru s’allongea sur le lit en soupirant et bien que son visage restait de marbre un larme coula le loin de sa joue. Il détestait ce qu’il faisait.