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02. Histoire du RPG

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Message par Byakko Shirotora Ven 25 Juil - 19:35

Histoire de NDSE


Bienvenue à NDSE (Notre Dame de Sion d’Evry), établissement qui existe réellement mais qui a été largement trafiqué pour les besoins du RPG.
Ici, bien qu’à la base ce fut un collège lycée catholique (qui au fil du temps, a changé de « camp » si l’on peut dire ça ainsi), vous pourrez mener une vie toute à fait normale (ou presque) d’élève, professeur, personnel, ect ...
[L’établissement n’est plus catholique, mais n’est pas pour autant public et a une histoire bien particulière :]

Tout d’abord, les fondations datent du Moyen Âge mais ont été maintes fois refaites, redécorées, remaniées, jusqu'à arborer non pas une architecture contemporaine mais solide et singulière. Seuls les infrastructures et équipements sont modernes pour le bon fonctionnement des élèves et pensionnaires.

Du Moyen Age au début de la Révolution, l’établissement accueillit des élèves de confession catholique et dispensait l’enseignement officiellement approuvé par les gouvernements de chaque époque. Pendant la Révolution, l’établissement ferma ses portes et rouvrit dès que possible, en 1810. Cependant, l’Histoire avait déjà laissé son empreinte sur ce lieu qui était maintenant à moitié en ruine.

Par la suite, avec l’arrivée des guerres, il ferma plus ou moins. Il fut même occupé par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale. Les responsables de l’époque durent tant bien que mal, sauver les archives des bombes, destructions nazies et autres actes de violence.
Depuis sa réouverture en 1946 et jusqu'à de nos jours, il continua à accueillir une élite soigneusement sélectionnée. En effet, il n’y a que trois façon d’être admit à NDSE :

-
recevoir une lettre particulière (assez courant, bien que les critères de sélection restent un mystère et relèverait un peu du hasard)
-
avoir de la famille à NDSE (assez courant aussi, il suffit que ses parents ou un frère/sœurs y soient allés)
-
être pistonné (un peu plus rare car il faut connaître des hauts placés de l’établissement)

En fait, il se trouve que chaque élève admit à NDSE possède un potentiel magique et peut être formé à la magie ou initié au combat. Le noble établissement a toujours dispensé cet enseignement, et ce depuis les toutes premières générations. Le but de cet enseignement protégé est peu connu ou explicable. Ainsi, il est interdit d’user de ces sciences en dehors de l’établissement sous peines de sanctions lourdes et irréversibles.
De plus, tous les élèves ne suivent pas ces cours. Il faut d’abord qu’ils s’éveillent à leurs possibilités et qu’ils prennent conscience de leur puissance, ce qui n’arrive qu’à une minorité. Aussi plusieurs centaines d’élèves suivent une scolarité normale, sans se douter de la véritable nature de NDSE.

Une légende, un mythe ou une rumeur qui circulerait entre les élèves veut que NDSE existerait, depuis la nuit des temps, pour former des gardiens qui devraient préserver un certain équilibre. Tout cela ayant un rapport avec le cimetière, où personne n’a le droit d’entrer sans l'Autorisation ...

Ce cimetière, « caché » dans le parc, n’est pas bien grand, mais son origine remonterait aux temps antiques, lorsque la France était peuplée par les celtes. Il ne reste de ces temps anciens qu’une vieille tombe siégeant dans un des coins du cimetière. Des inscriptions étranges sont gravées sur le socle, et une sculpture représentant deux combattants cote à cote est posée dessus. L’usure du temps qui passe a certes endommagé la pierre mais ni les habitants successifs ni les travaux de modernisation n’ont pu détruire le monument qui reste fermement planté en terre.
[Comme dit précédemment, on ne peut entrer "librement" dans le cimetière qu'à partir de la quatrième et avec l'Autorisation, dû à l’interdiction formelle du règlement].

De plus, des élèves venant de nulle part viennent à NDSE, où ils sont invités et reçus par les hauts placés de l’établissement. Cependant, leurs manières de vie sont étranges et ils n’ont rien à voir avec les gens de ce monde-ci, comme s’ils venaient d’un autre univers …


Othkar


Cet autre monde n’est autre qu’Othkar. La Terre, Gaia, et Othkar ont toujours été en relation ; néanmoins, dans le passé, la magie s’est échappée d’Othkar et les problèmes propres à ce monde ont envahi notre belle planète.
Pour la défendre et rétablir justice, paix et ordre sur les deux mondes, certains terriens ont reçus des dons magiques. Ils sont les Magister et les Minister Magi. Ils ont réussi à repousser les maux et à refermer les portes entre les deux mondes.
Mais rien n’est jamais immuable. Aussi ils continuèrent à monter la garde. Génération après générations, ils furent formés à leurs futures tâches. Avec le temps, le souvenir d’Othkar se perdit, jusqu’à devenir une vague légende. Cependant, les Magi ont survécu, bien que leur mode de vie ait dû s’adapter à la civilisation moderne.



Magister et Minister


Les élèves qui s’éveillent à leurs dons peuvent, s’ils le désirent et selon leurs capacités, s’entraîner pour devenir Minister Magi ou Magister Magi. Mais ils restent toujours des élèves qui vont au collège ou au lycée, dans des classes générales, technologiques et (sur demande) professionnelles.

Un Magister Magi est réellement le plus haut rang d'une faction de magicien. Les apprentis Magister Magi sont des élèves comme on en trouve presque partout à l'exception qu'ils ont des cours de combats magiques pour perfectionner leur art et devenir les défenseurs des forces du bien à Othkar.

Les Magister Magi deviennent, ça va de soit, de plus en plus puissants au fur et à mesure de leur formation, mais ne peuvent œuvrer seuls, ou avec difficultés, dans l'autre monde. Ils font donc équipe avec un autre combattant, celui-ci étant un apprenti d'arts martiaux et d'autres formes de combats dont l’essence ne repose pas sur l’essence de la magie mais la force spirituelle.

Ces combattants sont les Minister Magi. Ils existent depuis presque toujours, et sans eux, il serrait difficile pour les Magister de mener à bien leurs missions.

Le lien entre les Minister et les Magister est très fort, et entre binôme naissent souvent des histoires passionnelles ou "juste" fraternelles. Ils sont souvent liés jusqu'aà leur mort ou la fin de leurs missions sur Othkar.



Malefactor Magi


Les Malefactors Magi sont un groupe récent de personnes aux dons surnaturels. Créer par un ex-membre des Magister Magi, ayant démissionné pour d’obscures raisons, ce groupe semble avoir pour objectif de rassembler les 18 armes légendaires, datant de la création d’Othkar. Cependant, contrairement au Magister et Minister, ils n’hésitent pas à user de tous les moyens à leur disposition pour parvenir à leurs fins. Les adeptes de ce groupe sont en général des personnes résistantes et polyvalentes, au lourd passé, maîtrisant ainsi les arts magiques et martiaux avec dextérité.
Leurs liens avec le reste des mondes restent néanmoins tendus et secret, la plupart des membres étant recherché dans l’un des deux mondes, voire les deux.


Dernière édition par Byakko Shirotora le Jeu 21 Aoû - 21:05, édité 3 fois
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Message par Byakko Shirotora Ven 25 Juil - 19:38

Prélude


Il y a des moments où l’on prend soudainement conscience de la légèreté de son âme, où l’air semble s’alourdir et peser sur vous comme le temps qui arrache les roches à la face des montagnes. Je réalisais l’étrangeté de la chose en un sursaut. L’instant d’avant, je marchais tranquillement dans la rue qui menait à ma maison, comme je l’avais fait des milliers de fois auparavant et comme je comptais inconsciemment le faire des milliers de fois dans le futur.

Puis le moment sembla se figer et je n’étais plus nulle part. Autour de moi, je distinguais à peine les ombres des façades d’immeubles. Tout semblait se fondre dans un épais brouillard dont les volutes s’enroulaient autour de mes chevilles.

Je ne ressentais rien. Ni peur, ni froid, ni colère. J’étais d’un calme olympien, presque comme si je m’attendais à ça. Quant à la véritable nature du « ça », j’en ignorais tout, mais je me savais en sécurité. Mieux encore, je me sentais chez moi, ayant retrouvé un bout d’âme que je ne savais pas avoir perdu.

Je levais la tête vers le haut de la sculpture. Des visages fins, gravés dans une pierre gris profond. Un sentiment de nostalgie et de fierté s’éveilla en moi tandis qu’un coup de poignard traversait mon cœur. Alors que je contemplais la statue, un feu glacial parcourait mes veines.

LE TEMPS DES OUBLIS EST RÉVOLU
ET LES SCEAUX SERONT BRISES.
ALORS QUI SE TIENDRA RÉSOLU
EN GARDIEN DES TERRES PROTÉGÉES ?
J’EN APPELLE AU SANG SACRÉ
DES MAGES ET DES GUERRIERS
QUI COMBATTIRENT LES DÉCHUS,
POUR CE QUE QUI FUT
RESTE À JAMAIS VAINCU
QUE VOTRE ÂME DÉSORMAIS RÉVEILLÉE
GUIDE VOS PAS VERS LA VÉRITÉ.


Cette voix. Ni grave ni aiguë. Ni homme ni femme. Ni humaine ni étrangère. Juste connue. Pourtant les mots résonnaient dans mon cœur plus que dans mes oreilles. Au delà de la statue, j’apercevais des visages et des silhouettes.

Je me réveillais le cœur battant la chamade. Cette statue… C’était la clé.



La jeune fille oscillait entre la maladresse innocente de l’enfance et les rondeurs gauches de l’adolescente. Elle se tenait droite, la tête penchée vers la droite et entre ses lèvres, elle mordillait une mèche de ses longs cheveux blonds foncés. Plus tard, ils fonceraient vers le châtain. Mais pour l’instant, elle se concentrait et en oubliait le monde autour d’elle.
- « Coleen, qu’est-ce que tu fous là ? »
La voix grave la fit sursauter sur plusieurs mètres avec un cri perçant qui déclencha un rire de la part de celui qui avait interrompu sa contemplation muette.
- « ORPHEN ! »
- « Oui, c’est mon nom. Alors ? Tu sais que c’est interdit ici. »
- « Roo, c’est les vacances, non ? «
- « Peut-ê---. »
- « Et puis toi aussi, tu es ici ! »
- « Moi, au moins, je suis élève ici. Pas comme Miss Primaire… »
Coleen bouda. Depuis qu’Orphen était lycéen, il semblait prendre un malin plaisir à la rabaisser en lui répétant sans cesse qu’elle n’était qu’une gamine de dix ans. Mais pour elle, il restait son grand-frère, celui avec qui elle avait grandi. Elle se sentait beaucoup plus proche de lui que de ses vrais frères aînés.

Avec une moue mécontente, la fillette se détourna et revint poser son regard sur la statue. Elle le savait, c’était la réplique exacte de celle qui avait hantée ses rêves hier soir. Elle s’était réveillée en sursaut, sans savoir pourquoi. Et devant le monument de pierre, elle ne savait toujours pas pourquoi. Elle n’avait jamais fait qu’entre-apercevoir la sculpture en passant dans la rue, mais en se levant, elle était sûre qu’elle avait rêvé de cette même chose.
- « Coleen ! »
Même voix, même réaction. Après le bond et le cri, elle s’emporta :
- « Mais arrête, tu vois bien que je fais quelque chose ! »
- « Ah ouais ? Quoi ? »
- « Je vérifiais que…. »
- « Que ? »
- « … rien, laisse tomber. »
- « Non. »
- « Si. »
-« Non. »
- « SI ! »
- « Non, arrête de faire l’enfant Orphen ! »
- « Hé, c’est toi la gamine de dix ans ! »
- « Justement ! »
- « Justement quoi ? »
- « Mais qu’est-ce que cela peut te faire, si je suis là ou pas ? Ce n’est pas comme si j’allais l’abimer, ta statue, hein ? »
- « Ça me fait que j’en ai---. »
Le silence s’installa un instant tandis que les deux amis se dévisageaient. Etaient-ils en train de s’avouer qu’ils avaient partagés ce rêve…. ?
- « La voix a parlé de mages… ? »
- « Et de guerriers ? »
- « Et de serments ? »

Pendant des heures et des heures, ils en parlèrent, disséquèrent le rêve, la moindre image, le plus minuscule détail en profondeur, cherchant un sens, une explication, une logique. Mais rien ne vint. Pas plus de mage que de serment. La vie restait la même succession d’heures, de jours et d’années inutiles. Tout restait une énigme. Et doucement, le doute et le temps effacèrent la mémoire de l’événement, le reléguant au rang de souvenir.
De plus, Orphen grandit et il arrêta d’en reparler. Il s’éloigna encore plus de Coleen, qui grandit seule et solitaire, jusqu’à ce que leur amitié soit aussi un souvenir. Aussi ? Non, Coleen n’oubliait. Le rêve restait profondément inscrit en elle, mais l’incertitude et l’abandon de son grand-frère d’adoption le transformait en une douleur sourde, comme une dent cariée qui se rappelle à vous par intermittence.

Plusieurs fois par ans, elle se rendait au coin du cimetière et regardait la statue, lui demandant, l’implorant de lui livrer la clé de ce mystère. Et le cimetière restait aussi muet que les tombes qu’il abritait. Et comme les tombes, il restait silencieux.

Pourtant, un jour, sans qu’on ne sut pourquoi, il parla. Pas en mot, mais en émotions et énergies. Coleen, maintenant au collège au sein dudit établissement NDSE depuis un an, ressentit le besoin impétueux de revoir encore une fois la statue. C’était un jour de fin d’été, qui sentait encore l’été mais déjà la rentrée scolaire. La jeune fille se trouvait dans la rue, à flâner et immédiatement, avant même qu’elle ne réalisât ce qu’il lui arrivait, elle marchait de plus en plus vite, jusqu’à presque dévaler les rues.
Le portail de NDSE se dessina en un flou artistique. Comme dans son rêve, les contours se brouillaient et ce n’était que tout au bout de ce tunnel de lumières dansantes, reflets miroitants et ombres subtiles que tout s’éclairait. La statue et le cimetière autour pulsaient, comme pour prendre vie.

C’était comme dans le rêve. Sauf que…. Cette fois, un des visages se détachait clairement, et ce pour la simple raison qu’il était réel. Le jeune garçon, d’origine asiatique sans aucun doute, se retourna vers elle en entendant le bruit de la course.
Il eut un écho dans le temps, une résonance du cœur. Sans qu’un seul son eût été échangé, ils se reconnurent. Il et Elle, le Ying et Yang. Les deux parties d’un même tout. Leurs mains se lièrent, leurs doigts s’entremêlèrent et autour d’eux, les feuilles dansèrent.

Pourtant, il n’y avait aucun vent aujourd’hui. L’air était calme et doux, les oiseaux pépiaient et rien n’aurait laissé penser que quelque chose d’extraordinaire allait arriver aujourd’hui.
- « Je m’appelle Coleen. »
- « Et moi Byakko. »
Les noms importaient peu. L’essentiel demeurait en la réalisation de leur rencontre. Le jeune étranger, fraîchement inscrit à NDSE après un an de cours de rattrapage en français, se sentit en paix avec lui-même pour la première fois depuis… bien trop longtemps.

Alors que le vent magique faiblissait, il eut un autre flash. Pas un rêve, puisqu’il ne dormait pas. En un instant, il vit le futur – ou pour être encore plus précis, les futures possibles. Dans lesquels il vivait de guerres et de sang, où il passait des portes pour un autre monde, où il mourait, où il engloutissait la Terre dans un carnage de sang. Byakko réalisa qu’il avait le potentiel de détruire toute forme de vie ici et que les pouvoirs qui venaient de s’éveiller en lui pouvait faire de lui un monstre.
A moins que…. Les images se succédèrent et il vit Coleen à ses côtés. La douce jeune fille le guidait à travers ses batailles, retenait son bras quand il l’armait contre les faibles, l’empêchait de commettre l’irréparable. Puis il se vit luttant avec elle contre un autre soi, un homme à son image, mais cette fois, il faisait son possible pour préserver la paix et la vie.

Coleen ne participa pas à cette vision. Elle sentit simplement que quelque chose se passait en son nouvel ami. Elle le regarda alors que ses yeux se fixaient au-delà de l’horizon, pour contempler un monde autre que la réalité présente. Elle ressentait une vibration des énergies et comprit, et attendit. Pour autant, elle ne s’attendait pas à ce qu’il tombe à terre devant elle, en un salut rituel, un genou à terre, l’autre jambe pliée devant lui. Un instant, elle eut l’idée sotte qu’il allait lui demander sa main, comme dans les films à l’eau de rose des films romantiques.

Mais les mots étaient autres, bien que pas si étrangers que ça.
- « Je m’engage à te servir et protéger, et je remets entre tes mains mes pouvoirs, scellés pour le bien et non pour le mal. »
- « … Byakko, je---. »
- « J’ai besoin d'un guide. Sans toi, je suis perdu, nous sommes perdus… »

Une amitié ? Un amour ? Le temps nous le dira. Le coup de foudre existait sûrement mais ici, ce n’était pas tant la découverte de l’autre que la reconnaissance d’un être perdu depuis longtemps. Un peu comme un vieux jouet dont on avait oublié l’existence et qu’on retrouve une fois adulte en rangeant le grenier. Au-delà de la nostalgie, c’était le sentiment d’amour et de joie profonde, absolue, donné par l’innocence et la pureté des premières fois.

Coleen et Byakko n’étaient pas pour autant au bout de leur surprise. Alors qu’ils suivaient des cursus très différents, ils se retrouvèrent ensemble dans une petite salle de classes, pour leur dernier cours. « Développement personnel »… Pas étonnant que cela sentit le piège.
Ils s’assirent côte à côté et examinèrent la poignée d’élèves qui participaient à cet atelier. Tous semblaient nerveux, comme lorsqu’on sait que quelque chose va arriver mais qu’on ne sait pas à quoi s’attendre.
Puis la porte se referma derrière une toute petite vielle dame, tellement fripée qu’on la prendrait pour une caricature.
- « Bonjour, je suis Hélène Sullivan-Collet, et je vais vous enseigner les arcanes de la magie. Hé oui, mes enfants, vous êtes tous les Magister ou Minister Magi. Allez, ne faites pas les timides. Que ceux qui savent faire des trucs « bizarres » ou « inexpliqués » lèvent la main. »
Et lentement, chacun leva une main tremblotante, jetant des coups d’œil anxieux autour de lui, pour s’assurer qu’il n’était pas le seul à répondre positivement.

Six ans après le rêve, la roue du temps bougeait. Inexorablement, elle entraînait les acteurs de son jeu dans son sillage.
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Message par Byakko Shirotora Mer 24 Déc - 23:00

Chapitre 1


Bienvenue sur Less RPG ! Vous êtes au cœur d’un forum qui attaque la saison deux de son intrigue ! Afin que vous compreniez mieux ce qui se passe, voici un court résumé de la situation jusqu’à maintenant. Bien sûr, certains détails ne sont pas révélés ici ! A vous de découvrir la vérité !

-o-o-o-o-

Septembre 2006. La rentrée du lycée à Notre Dame de Sion d’Evry (NDSE) se fait dans des conditions plus que étranges : certes, les bâtiments ont été refaits à neuf et le jardin est magnifique. Mais où sont les professeurs et le proviseur ? Et pourquoi est-ce que les emplois du temps sont si peu remplis ?

Byakko Shirotora et sa fiancée Coleen Mirens, élèves de première, connaissent la réponse : c’est pour laisser du temps à la pratique de la Magie. En effet, NDSE est une institution collège-lycée qui n’accueille que des élèves avec un potentiel magique en eux. Certains passeront leur scolarité sans éveiller leurs dons, d’autres profiteront des ces trois ans pour perfectionner leurs techniques, au sein de deux groupes : les Magister Magi, clan de sorciers dirigé par Coleen et les Minister Magi, clan de guerriers sous la conduite de Byakko.

Parmi tous les nouveaux arrivants, Hiryû Firing et Lia Tsukihana se révèlent être les héritières des dernières membres du clan très secret appelé les « Filles de la Lune », clan composé uniquement de femmes. Ensemble, elles vont le reformer, tout en cherchant la vérité quant à leurs mères. Les Filles de la Lune se mêlent ainsi aux Magister et Minister, à la recherche d’informations.

Bientôt, tout devient évident : les pistes et indices convergent vers le vieux cimetière, qui fait partie du parc de NDSE. En particulier, une statue dont la stèle est recouverte d’inscriptions étranges. Côte à côte, les Filles de la Lune, les Magister et les Ministers concluent des « Pactio » et déverrouillent une porte magique, qui s’ouvre sur un autre monde : Othkar. Est-ce une autre planète dans une distante galaxie ? Ou une réalité parallèle ? Personne ne le sait, mais il est clair qu’Othkar et Gaia sont étroitement liées par un réseau de douze Portes.

L’Empereur Gladius Eldorion explique aux nouveaux arrivants ce qu’il sait sur le sujet :

Chaque Porte sur Othkar est reliée à une autre Porte sur Gaia, en une « combinaison unique. » Jadis, l’existence des Portes était connue sur Othkar comme sur Gaia. Les armées impériales de Myndel, capitale d’Othkar, sous les ordres de la famille régnante, était garante de leur utilisation – et de leur secret. Sur Terre, ce rôle était rempli par les Magisters et les Ministers. Cependant, lors d’une guerre entre peuple d’Othkar, les Portes furent mal utilisées et les armées de dragons, elfes et autres créatures magiques se transportèrent sur Terre.

Il fallut les efforts conjoints des deux mondes pour mettre fin aux conflits sur Terre et refermer les Portes. Puis, avec la perte de tant de Magister et Minister, le savoir s’oublia et les Portes ne furent plus jamais ouvertes… De même, la guerre civile ayant affaiblie les défenses royales, la connaissance, l'utilisation et l'emplacement des Portes se perdirent...


Jusqu’à maintenant.

Timidement, les rapports reprirent. Les Terriens étaient stupéfaits devant ce mode qui ressemblait un peu à celui de Tolkien. Les Othkariens ne comprenaient pas comment les Terriens avaient pu évoluer si rapidement…

Avec le temps, Lia et Hiryû découvrirent que leurs mères venaient d’Othkar, et qu’elles n’étaient que les rares survivantes d’un clan massacré par les Vampires, dirigés par Aayon, Premier Conseiller de l’Empereur. Leur désir de vengeance s’enflamma et elles décidèrent de révéler la véritable nature de ce vil intriguant, qui désire la mort de l'Empereur.

De leur côté, Coleen et Byakko découvrirent que certains Terriens étaient récemment venus sur Othkar, tel Orphen Lyphan, professeur de sport à NDSE. Ce dernier était d’ailleurs venu à posséder une arme bien étrange, aux pouvoirs magiques incroyables. Orphen lui-même n'en garde que de vagues souvenirs, laissant croire que sa mémoire a été manipulée...

Cette arme est en fait l’une des dix-huits Armes Divines de la Légende Othkarienne. En entendant parler de ce mythe, le potentiel d’Hikaru Shindo, jeune élève de NDSE bouillonne. Il comprend maintenant la nature de son sang et ce que le Destin attend de lui. Il rejette les enseignements de Magister et des Minister et fonde un nouveau groupe : les Malefactor Magi. Ce groupe agit dans l’ombre, sous les ordres exclusifs d’Hikaru. Personne ne sait vraiment ce qu’il veut, mais il regroupe sur Othkar les opposants de la famille impériale. A ce jour, l’existence des Malefactor est encore inconnue, sur Othkar comme sur Gaia.

Gaia, où les choses ne sont pas calmes non plus. Yuki no Kaori Yoichi, professeur de physique-chimie, s’avère être une des dernière Maitre(sse) des Potions. Son passé la rattrape finalement sous la forme d’un ancien ami, Yosuki Kawada, devenu inspecteur de Police, et dont le but est de maitriser toute personne ayant des pouvoirs magiques. Il considère la magie comme extrêmement dangereuse et ne reculera devant rien pour obtenir ce qu’il veut.: le total contrôle de la magie.

Durant l’été, les choses s’accélèrent. Hiryû et son petit ami Orphen disparaissent alors qu’ils voyageaient à travers Othkar. Ce qui fait que les manœuvres terribles d’Aayon le Vampire ne sont pas révélées ! En même temps, Coleen doit précipitamment quitter la tête des Magister et disparait à son tour, laissant Byakko désespéré. Après beaucoup d’interrogations Lia Tsukihana rejoint Hikaru comme son bras droit, trahison qui passe inaperçue. Enfin, Trisha Hays-Meyer, jeune américaine au potentiel instable, est nommée chef des Magister et part pour la France, sans rien connaître de la situation là-bas. Plus inquiétant encore, le silence des Magister et des Minister des Etats-Unis après son départ…

Les Destins sont mêlés, et bientôt, la Vérité devra être révélée. Quel clan choisirez-vous ? Pour qui combattrez-vous ?

Nous sommes en juillet 2007, et la rentrée approche !!!

Nous vous invitons à consulter les historiques RP des joueurs/personnages pour plus d'informations
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