A la conquête de l'Ancien Continent (libre)

Post n°01

Trisha soupira en regardant les grilles en fer du portail devant elle. Le taxi venait de la déposer devant le complexe de Notre Dame de Sion avec armes et bagages… Bon, pas tellement d’arme, quoique, en y pensant…

La jeune américaine soupira encore une fois et se décida. Elle empoigna sa valise, réajusta son sac à dos, balança sa sacoche d’ordinateur portable sur la hanche et s’engagea dans l’allée qui menait vers, elle l’espérait, les bâtiments administratifs. Hors de question de se trimballer tout le bardas d’un bout à l’autre du campus. D’accord, elle avait la dernière valise à la mode, celle avec les quatre roues multi-direction qu’il suffisait de pousser, mais c’était plus le principe qu’autre chose.

Aux USA, il y aurait eu un vigile à l’entrée, qui lui aurait demandé le motif de sa venue. Ce même vigile l’aurait aidé à porter ses valises jusqu’au centre de sécurité où on lui aurait remis un badge, et où elle aurait pu (et dû) laisser ses bagages. Ici ? Rien, personne.
« Si je dois être la tête des Magister ici, je vais changer tout ça… » pensa la jeune fille en repoussant ses cheveux en arrière en grommelant en anglais. Puis elle se reprit : « Parle en français, pense en français, tu es en France, maintenant…»

Hé oui! Difficile d’y croire, mais c’était pourtant vrai. Trisha Hays-Meyer venait de mettre pied sur l’Ancien Continent, dans un des pays qui possédait une histoire des plus riches du monde. Et en cela, notre californienne ne pensait pas qu’à la Renaissance, les Romains et autre. Elle penchait même totalement vers le côté « magie ». La France avait toujours était une source principale de savoir en sortilège. La plupart des textes dits modernes sur le sujet avaient été rédigés en français, et c’est en français qu’ils étaient étudiés à l’Institut Carpenter.

« Shit, there’s no end to it… Trisha, non… en fran-çais! »
Mais l’idée n’avait pas besoin d’être traduite. L’allée se prolongeait et se divisait en plusieurs petites allées, chacune menant vers un bâtiment différent. Et bien sûr, aucun panneau d’indication. Encore pire, personne pour la renseigner…

D’ailleurs, pourquoi n’y avait-il personne ? Dans un internat, même en été, il devrait y avoir du monde, ne serait-ce qu’un jardinier ! C’était un pur scandale !
Trisha hésita… Laisser ses affaires ici et aller voir rapidement où menait cette allée et celle-ci, au risque de se faire voler ses possessions ? Ou tout se trimballer, peut-être à s’éreinter pour rien…
La jeune fille fit une moue… La magie ne résolvait pas tous les problèmes, pas plus que la technologie…
– « Euuuuuuuh? Hello? Anybody Here? » appela-t-elle à forte, haute et claire voix… Sauf qu’encore une fois, elle avait parlé en anglais…

Yuki passait alors devant le portail et elle entendit quelqu'un appeler en anglais. Elle se demandait bien ce que pouvait faire un étranger ici. Enfin, une étrangère, elle avait entendu une voix de fille. Elle décida donc d'aller voir ce qu'il se passait et reconduire la personne qui s'était égarée. Yuki ne pouvait imaginer qu'une personne parlant anglais vienne ici pour les cours.
Elle se dirigea donc vers l'origine de la voix puis elle aperçut la jeune fille qui portait plein de bagages. Elle commençait à avoir des doutes sur le fait qu'elle soit une touriste perdue. Elle décida de l'aborder gentiment, et elle aviserait ensuite :

"Hello, do you know where you are ? My name is Yuki no kaori Yoichi. I'm a physic teacher"

Post n°02

Trisha regarda son interlocutrice d’un regard neutre, quasi atone. Alors, elle était prof de physique. Ben… elle avait bien la tête de l’emploi. Lisse… sans intérêt, comme sa matière. Les sciences ne passionnaient pas la jeune américaine, si ce n’était les bases de chimie et biologie nécessaire à la création de potions. Et même là, elle n’excellait pas. Son domaine de prédilection était bel et bien l’invention de sorts.

Lisse ou pas, elle était gentille et prête à l’aider. Alors, Trisha ravala son attitude provocante habituelle – et ce encore plus parce qu’elle était devant un professeur. Elle avait le respect de la fonction, mais pour celui dû à l’individu, ben, il fallait vraiment vouloir. Elle n’était pas orgueilleuse, mais à force de lui avoir rabâcher qu’elle était très puissante et qu’elle serait une grande leader à responsabilité, elle avait acquis une échelle de valeur assez faussée pour la vie sociale.

Anyways… il était temps de tester son français. Entre lire un texte en français et le parler, avec des français, qui plus était, relevait de deux choses différentes. Bien qu’elle se doutait qu’elle avait un niveau passable, elle se devait de jouer son rôle de nouvel élève en échange. Si ça se trouvait, cette prof ne savait rien des Magister. Alors, elle sourit et se lança :
– « Je suis nouveau élève pour an….» Euhh.. next ? next en français? Là, c’était un vrai trou de mémoire « année après? »
La femme en face sembla comprendre, mais pour être bien certaine de ne pas perdre son temps inutilement, Trisha fouilla dans son sac et en sortit une liasse de papier.
– « J’ai cours de français. Summer Camp. Je cherche chambre et school management pour… »

Pour… arrgh comment dire qu’après dix heures d’avion et un trajet de près d’une heure en taxi, elle ne rêvait que d’un sandwich au beurre de cacahuète, une douche et un lit? Le décalage horaire commençait à se faire sentir, mais elle se doutait bien qu’il y avait une tonne de papiers administratifs à régler… Et dire qu’elle avait envoyé un email pour confirmer sa date et heur d’arrivée.
« le dirlo a intérêt à être ici sinon je vais tout péter! » pensa l’américaine en ne trouvant toujours pas les mots pour finir sa phrase.
Roo et puis mince d’abord. Elle était prof non ? Elle devait bien se douter pourquoi elle était ici et ce qu’elle attendait ?

Post n°03

Hein ? C’était encore l’époque des cours ? Mince, Trisha pensait que c’était l’été en France… les grandes vacances… A moins que lui soit en cours de rattrapage comme elle? Même si dans son cas, c’était plus une couverture qu’autre chose… Ouiiiiii, d’aaaaaaccord, elle avait besoin de cours de français, vu qu’elle n’avait jamais pratiqué la langue… En fait, c’est marrant, elle considérait le français comme une langue morte, un peu comme le latin et le grec, langage aussi très utilisés dans les livres de sorts.
– « OK. Hello! Je veux pas déranger le classe de physique, je cherche simple le directeur. Et où sont les chambres s’il vous plait ?»
La dernière phrase avait coulé toute seule. Après tout, « où sont les chambres s’il vous plait ?» et « où sont les toilettes s’il vous plait ?» était très similaire. Aaaah, les cours par CD que Trisha s’écoutait en boucle depuis deux mois commençaient à marcher.

Mais quel drôle d’accent. Elle devait se concentrer très fort pour arriver à discerner les sons. Puis, alors qu’elle réfléchissait à tout ça, en se repassant la conversation, elle réalisa qu’elle ne s’était pas présenté, ni à la prof ni à l’élève.
– « Je suis Trisha Hays-Meyer. Je étudie ici l’an après mais je suis ici pour French Summer Camp. Right ?»
En fait, elle s’était peut-être trompée de moi ? ou carrément de lycée ? Non, elle n’était pas si bête, mais Trisha eut une bouffée d’angoisse soudaine.

Elle venait de traverser un continent et un océan, se retrouvait dans un pays dont elle connaissait ni la langue, ni les coutumes, avec des élèves dit « normaux » avec qui elle n’avait jamais eu aucun contact, si ce n’était ses frères et leurs amis – et là encore, elle se faisait traiter comme une lépreuse – et surtout, à tout juste 17 ans, elle allait prendre au pied levé la tête du groupe des Magister local. D’accord, cela devrait être plus de papasseries et autres boulots administratifs, mais tout de même. Si Trisha n’avait pas été Trisha, elle aurait pleuré. Mais comme Trisha est Trisha, elle se comporta en Miss Peste Hautaine :
– « Alors, où ? Tu peux aider, non? »

Et elle toisa un peu froidement le garcon qui s’était si gentiment conduit. Dommage pour lui, il venait de faire connaissance avec Trisha Sullivan Hays-Meyer.

Et même ça, il ne se savait pas, parce qu’elle ne s’était même pas encore présenté…. enfin, pas la vraie elle...

Post n°04

Tiens, bizarrement, il ne relevait pas son ton un peu… disons qu’elle avait l’habitude à ce qu’on obéisse au doigt, à l’œil et immédiatement à ses désirs et ordres. Et lui, non seulement il ne faisait rien, mais en plus… il ne s’énervait pas comme les autres…

Ceci déstabilisa Trisha.
– « Je suis… Je viens…. The States? California? » Puis elle se reprit et se redressa avec fierté. « What? Tu ne sais pas où est le bureau du la direction? » Useless… Bon sang, elle venait de retomber au Moyen-Age… nan, la préhistoire…
Avec un sourire un peu forcée, elle se tourna vers la professeur de physique :
– « Je ne veux pas … euh… you will be late, won’t you? Je veux savoir où je vais, c’est tout…»
Elle agita un peu ses feuilles de papier soigneusement agrafées, pour montrer qu’elle avait tous les droits d’être ici et d’exiger des explications.
– « Je vais au directeur ou je vais… chambre 10 ?»
C’était ce que son formulaire d’inscription indiquait du moins. Mais elle doutait maintenant fortement de la validité de l’information… et de la qualité du service ici…
– « En fait… je fais quoi?»

Et cette fois, c'était une question ouverte à tous, et toutes, dans l'espoir que quelqu'un qui savait ce qu'il faisait ici pouvait lui répondre...

kenzo regarda la fille les yeux grand ouvert, elle avait eu du mal à répondre à sa question, il sourit puis il lui répondit;

-Et bien, non, je ne sais pas où est le bureau du directeur, est alors! Est ce un crime?

Il la regarda avec un sourire au coin,

-Tu viens des états unis, je comprend maintenant pourquoi tu n'arrive pas à bien parler, mais cela ne me gène pas, il lui sourit
Et puis je ne vais pas décidé à ta place toi seule sais ce que tu veut faire, alors?

Il attendit sa réponse où l'intervention de miss yuki pour faire quoi que se soit
le jeune qui normalement était timide, se contenta de regarda son interlocutrice dans les yeux pour savoir si sa gêne passagère était du à lui où à autre chose

Zach profita du temps estival pour ce promener. Ces derniers temps il avait eu pas mal d'aventure. Entre Manamie, Byakko qui refusait de prendre ses responsabilitées en matière de Chef adjoint des Kishin. Zach n'en pouvait plus. Et comme-ci sa suffisait pas, Manamie était partie pour un temps indéterminé. Il souffla en regardant le ciel. C'est ce moment que choisit Hydro pour sortir du bras de Zach :

' Tien sa va toi, Alors qu'est ce qui te fait sortir?"

Le petit dragon tourna et retourna en indiquant une direction. Zach regarda, ce concentra sur son ouie...............Il y avait une discution, et surtout des voix que le prof n'avait pas encore entendu. Il marcha en direction du portail d'où la discution venait.

Une fois arrivé, il vit Yuki, avec son doux parfum de neige qui le fesait rêver, et deux jeunes sans doute des nouveaux car il ne les connaissait pas.
Il s'approcha d'eux. Il s'approcha de Yuki, lui saisit la main et lui déposa un baiser dessus :

" Bonjour à vous charmant professeur."

Puis il se tourna vers les élèves. A voir le regard, il avait comme à son habitude fait impression en ce fesant remarquer. Il les regarda. Deux étrangés. Une fille, trés mignonne et un garçon, banal.

" Bonjour vous deux. Je suis Zachary Yoshimoto, un prof du lycée. A ce que je vois, vous êtes nouveaux. Pas de bol d'arriver dans un bahut au début de l'été. Mademoiselle je voit que vous avez de lourds bagages, laissez moi faire."
Mais il remarqua que les jeunes, n'avaient pas trop fait attention à ce qu'il venait de dire. Ils regardaient à coter de lui. Il regarda à son tour et vit son petit dragon d'eau voler à ses cotés :
" Ben comme je voit qu'il vous attire, voici Hydro mon dragon aqua."

Zach vit des réactions difféentes. La fille semblait surprise, mais le garçon allait faire une syncope. Zach dit tout doucement :
" Merde. Hydro rentre." Le petit dragon s'éxécuta.

Puis Zach regarda le garçon :
" Sa va boy?. On dirai que tu as vu un fantome." en réponse au garçon, Zach le pinçat.

" Et voila, alors dit moi, tu reves ou pas? Je voudrais savoir, c'est la vu de ce dragon?? Je dirai allusination collective. On l'a tous vu non? Donc voila, il doit y avoir des relants de produits allucinogéne ici. Je devrai aller vérifier si aucun élèves ne fait pousser des champions" Dit Zach en explosant de rire.

Puis il regarda le garçon encore sous le choc :

" Bon mon gars je sais pas comment tu t'appeles, mais va prendre une douche froide, je crois que le soleil, te tape sur la tête, fesant un signe de la tête au professeur, je n'ai pas raison professeur?"

Puis il se tourna vers la fille :
" Comme nous allons accompagner ce garçon à sa chambre, nous allons prendre tes bagages et t'asigner une chambre."

Post n°05

« Holy no way shit! »
….
Fut la première réaction de Trisha à la vue de la créature. Immédiatement, elle identifia un dragon, sans pouvoir préciser l’espèce. Et oui, il fallait soit être familiarisé avec l’essence dragonesque, soit pouvoir examiner le spécimen de près pour repérer les signes distinctifs. Deux choses que la jeune américaine n’était ni ne pouvait.

Et oui, si la magie existait aux USA, elle se résumait à des compétences d’invocations ou de potions. L’activité magique était réduite au zéro le plus total. Alors les dragons restaient des créatures de livres, à la limite de la légende.
Enfin, Trisha se voyait très mal bondir sur la bestiole et se lancer dans un cours d’anatomie comparée alors que le garçon à ses côtés était en pleine crise de panique. Il était clair et net que si elle était au bon endroit – un campus où la magie avait ses droit – il était tout évident qu’elle n’y régnait pas encore en maître.
« Mais quel crétin! Et il se dit prof? Et il ne pense pas qu’il peut provoquer un mouvement de panique avec son dragon? Et lui !!! Je croyais que les dragons avaient un minimum d’intelligence! Il ne pouvait capter qu’il risquait de se retrouver dans le meilleur de cas en sac à main, dans le pire disséqué vivant, à se promener comme ça ? »

Et voici que ce Zachary Yoshimoto était en train de s’embarquer dans une explication douteuse, lourde et très peu convaincante. Et bingo, l’autre garçon, Kenzou Ouchu, n’avalait pas la moindre miette. Pas étonnant qu’elle eût été appelée ici ! Cet endroit était la pire chose qui pouvait arriver au monde magique ! Elle avait du boulot, à commencer par ce professeur et son dauphin d’eau douce !
– « What? Tu dis quoi? Tu allez bien? Il n’y avait nothing too see. Maybe the sun reflection? Je suis fatigue aussi. L’avion. Chez moi il est encore matin. Tu devrais dormir, non?»

Elle espérait avoir noyée le poisson (ou le dauphin) en agissant dans ce sens. D’un geste réconfortant, et surtout très surprenant de sa part, elle tapota calmement l’avant-bras de son compagnon d’infortune et lui sourit avec gentillesse. Alors qu’il continuait à bafouiller mais de moins en moins sûr, Trisha foudroya le professeur d’économie du regard. Si le feu n’avait pas été déjà son élément, elle l'aurait reçu en récompense de son interprétation de « regard fumant pouvant réduire en cendre »
– « Yes, indeed. Let’s go to the dorm!»
Elle salua poliment la professeur de physique et tira légèrement Kenzo par le bras, dans la direction générale pointée auparavant. De sa main libre, elle attrapa la poignée de sa valise.

Zach senti dans la voix de le jeune fille un certain méprit de lui même. Elle parla au garçon, puis il retira la poignée de la valise de la main du prof et partie en direction des dortoirs.
Zach eu son sourire sérieux. Une fois les jeunes un peu plus éloignés, le garçon parla à la fille en lui demandant ce qu'il ce passait dans le lycée. Zach courut vers eux. Une fois à leur hauteur, il posa chacune de ses mains sur un épaule des élèves :

" Tu veux savoir ce qu'il ce passe ici? Tu le seras bien assez tôt. Et mademoiselle, vous êtes étrangère, vous ne savez absolument pas ce qui ce passe ici. Alors pour le moment oublier tout ce qui vient de ce passer. Cela sera notre secret. Personellement, j'adore mes élèves, mais de ma nature, je n'aurai aucun remord à vous pourrir la vie. Surtout lorsque l'on me manque de respect. J'ai de haute fonction ici. Si je vous ai fait voir mon dragon d'eau, c'est que j'ai de bonne raison." leur avait il dit avec son expression la plus sérieuse. Vous voulez en faire à votre tête soit.................Mais avant que vous ne le compreniez, vous serez en train d'appeler à l'aide. Maintenant allez dormir, l'un à cause du soleil qui lui a tapé sur la tête et pour l'autre son voyage la fatigué. Je vous dit à plus tard et n'oublie pas de vous inscrire si vous voulez des cours de rattrapage pendant les vacances."

Zach ne les avait pas du tout regardé pendant son laïus. Il avait transpiré, et alors qu'il marchait devant les jeunes, sa chemise blanche lui collait le dos, fesant apparaitre son tatouage de sa croix des kishins qui lui prenait tout le dos, par transparence de la chemise.

Post n°06


Trisha dégagea son épaule d’un geste vif. Tout professeur qu’il était, il l’avait prise à rebrousse-poil. Elle mourait d’envie de lui sortir qu’elle était peut-être étrangère, mais que clairement cette situation la concernait et que s’il pouvait lui pourrir la vie, elle aussi, et de bien des façons.
« Gna gna gna, j’ai une haute function ici… Gna gna gna… regardez-moi me pavaner comme un paon avec mon dragon d’eau. Gna gna gna…»

Si rien ne s’échappa de ses lèvres, elle n’en montrait pas moins son courroux. Les sourcils froncés et les jointures serrées à s’en faire blanchir les phalanges sur la poignée de sa valise, elle marchait d’un pas vif et saccadé.
Ce ne fut que lorsqu’elle ne vit le tatouage en forme de croix que toute sa colère s’évapora. Juujika no Kishi… pas de doute sur la signification de cet emblème… Grands Dieux du ciel et de la terre ! Ce type odieux était bel et bien en connexion avec le monde magique.

La présence du dragon parut plus justifiée, maintenant. Mais…. les Kishi s’opposait traditionnellement aux invasions de Othkar…. Monde qui était aussi mythique que l’Atlantide.

Ceci dit, Trisha ne se sentait pas rassuré. Si ce type faisait partie des Kishi…. Ben, elle ne pensait pas grand bien de l’organisation. Sûrement, il ne devait pas occuper une fonction bien importante, à ne pas se contrôler, à ne pas avoir la moindre considération des conséquences des ses actes. Et d’un autre côté… il avait bien dit qu’il était en position de pouvoir.

La stupeur et consternation frappèrent Trisha comme une masse s’abattait sur l’enclume. L’air quitta ses poumons en un râle un peu sifflé et toute plongée dans ses pensées qu’elle était, elle ne vit pas la cavité. ET BOUM ! Elle s’étala par terre alors que sa basket se coinçait entre deux dalles. Avec un cri perçant, elle se sentit tomber, entraînée par le poids de sa sacoche d’ordinateur et son sac à dos.

Sous le choc, elle resta étalée dans la poussière quelques secondes puis se releva en grimaçant. Ses paumes étaient à vif, éraflées par les pierres. Son genou saignait un peu, mais le pire restait sa cheville. Le moindre mouvement la lançait horriblement. Retenant ses larmes en se mordant les lèvres, Trisha se débarrassa de ses deux sacs pour venir dégager sa cheville délicatement et s’examiner. Pas de doute, une foulure. Elle avait évité la fracture de peu.
« Allée de merde, prof de merde, dragon de merde, langue de merde et pays de merde….» pensa-t-elle en tenant de se relever.

La France n’était pas à la hauteur de sa réputation de glamour et romantisme.... et qu'en serait-il de la galanterie?

Post n°07

– « Because you know where the nurse office is, now? » grommela très peu gentiment Trisha en continuant à se masser la cheville. Sans savoir pourquoi, elle fusilla du regard le prof d’économie. En fait, elle savait très bien pourquoi. Il était une telle énigme… et si l’autre élève n’était pas là, elle se jetterait un sort pour guérir tout ça plus vite qu’il ne le fallait pour dire « abracadabra. »

Enfin c’était ce qu’elle allait faire aussitôt qu’elle serait dans sa chambre, et prétexter que ce n’était qu’une fausse alarme… Et elle allait dire deux mots à ce… comment déjà…. ? Mince, elle avait oublié son nom….
– « Thank… merci mais… je vais aller… bon?» Non, ce n’était pas le mot qu’il fallait, mais c’était le seul qui lui venait à l’esprit. « Je veux douche et repos… après, everything will be just fine!»

N’étant pas butée à l’extrême, elle s’appuya sur l’épaule de Kenzo pour se relever mais s’écarta tout de suite, sous prétexte de s’épousseter. Trisha n’avait pas l’habitude des contacts physiques, même dans avec sa famille. Alors, se sentir pressée contre un corps tout masculin… sans savoir pourquoi, elle rougit un peu…
Elle dissimula son embarras en se baisant pour ramasser ses sacs… sauf que là… entre sa valise et tout…. Avec un soupir, elle posa sa sacoche d’ordinateur portable sur la valise, dont elle se servit comme béquille. Pratique, ces machins à quatre roues… Restait encore le sac à dos… De taille moyenne, mais assez lourd…. Puisqu’il contenait les grimoires de magie…

Aie… A qui le donner… A Kenzo qui n’y connaissait rien, et qui risquait de se mêler de choses qui le dépassait ? ou à ce détestable prof, ce qui reviendrait à lui devoir une faveur plus tard ?

Kenzo ne comprit pas pourquoi la fille s'était écartée mais aparament elle voulait allé dans sa chambre dans cette état, elle le prenait pour quelqu'un de très naïf. Mais elle avait du mal à avancer avec sa valise et son gros sac, il comprit que pour en savoir plus il devait se taire et ne pas faire apparaître le faite qu'il voulait en savoir plus.
Il prit le sac de la fille sur son épaule est resta à coté d'elle.

-Suis moi, je t'emmène a ta chambre, et je t'offre en plus mon épaule pour me faire pardonner, il prononça à voix basse, comme ça tu pourras te soigner dans ta chambre, il lui sourit, aller en route.

Il se doutait qu'elle avait des pouvoir pour se soigner sinon pourquoi préférerait elle allait dans sa chambre plutôt qu'à l'infirmerie alors qu'elle ne pouvait à peine marché.

-Ne me prend pas pour un idiot, je ne veut rien savoir de tous sa pour le moment, c'est comment dire, trop d'un coup,[i] il regarda la jeune fille dans les yeux,[/i] et puis je pense que tu ceci doit rester secret alors je vais me taire, je ne voudrait pas que vous m'assassinait pour sa, il rit.

Alors qu'il partait, Zach entendit un bruit sourd. Il se retourna et vit la jeune fille par terre entrain de ce tenir la cheville :

" En plus d'être malpolie, elle est aussi gourde", pensa t'il. Il resta là un moment à rigoler en silence. Il voyait le garçon aider la fille qui pestait tout ce qu'elle pouvait. Zach ne ce lassait pas de ce spectacle. Alors que le garçon et la fille continuèrent d'avancer, Zach mit ses mains en porte voix et cria :

" Jeune fille, en plus des cours de remise à niveau, je vous donnerai des cours sur comment bien marcher". Puis il partit dans une crise de fou rire en fesant demi-tour.

" Avec de nouveaux élèves comme eux, je sent que l'on va bien rigoler ici à la rentrée."
Puis il continua sa route en direction de l'administration.

Yuki avait assisté à toute la scène sans mot dire. Elle s'était totalement faite oubliée. Cela avait d'ailleurs été très instructif. Le fait le plus important pour Yuki était que Trisha connaissait l'existence de la magie. Même mieux que ça elle avait immédiatement identifié la nature de la créature. Yuki l'avait lu dans ses yeux. Le problème était que Kenzo avait tout vu. Il allait donc falloir rattraper le coup. Son premier objectif décida-t-elle, serait de pouvoir parler seule à seule avec Trisha. Le second de préparer un peu mieux Kenzo a ce qu'il allait vivre puisque visiblement il ne connaissait rien à la magie.
Yuki rattrapa donc les deux élèves sans se faire remarquer ni d'eux ni de Zachary. Elle attendrait qu'elle soit seule dans sa chambre.
Yuki était maintenant convaincue que Trisha connaissait la magie. Elle avait refusé d'aller à l'infirmerie. Yuki les suivit sans se faire remarquer.

Post n°08

– « You… you absolute bastard! » cracha Trisha mezzo forte. Elle espérait presque que le prof allait l’entendre et se retourner et qu’elle pourrait lui mettre la raclée de sa vie. Ou à défaut, du plomb dans la cervelle…

– « Lets’ go! I just can’t believe I am stuck here in this nonsense! It is like hell on earth! What was Mum thinking when she sent me over here? She is SO going to regret it. This is SO NOT the end of it.»
Râlant et petant à qui veut bien l’entendre, Trisha s’achemina cahin-caha vers le dortoir des filles. Un beau bâtiment, haut de trois étages, apparemment refait à neuf récemment… bien que des traces d’usure quotidienne commençaient se voir ici et là.

A en croire son bulletin d’inscription, elle avait la chambre 10. Trisha espérait seulement qu’elle était seule, pour pouvoir pratiquer sa magie et ses recherches en paix, sans avoir à se cacher. Malheureusement, elle n’avait pas la clé.
* « Et mince, je savais que je devais aller à l’administration avant! Ce crétin de prof m’a fait perdre le sens des priorités…»* ]

Pfff, que faire maintenant? Bah. Utiliser les atouts de la situation présente.
– « Euh, Kenzou. Le clé… je dois besoin de la clé… Alors je vais à school management et je vais ici après. » Trisha se doutait que les mots n’étaient pas correct, mais elle manquait de vocabulaire et surtout de pratique. Après deux mois de cours de rattrapage intensif (deux heures par jour en cours, plus les devoirs), elle devrait être à même de se débrouiller pour la rentrée scolaire. « Tu peux rester ici et garder the bagages, please? »
Elle le regarda droit dans les yeux. Trisha n’avait jamais supplié quelqu’un, mais elle n’avait jamais vraiment demandé à quelqu’un un service. Que ce fut chez elle à l’Institut Carpenter, il y avait toujours eu des serviteurs pour l’assister.
La jeune américaine le savait, et depuis qu’elle avait appris « sa nomination » au poste de Chef des Magister ici, elle avait planché sur le sujet des relations sociales. C’était bien pourquoi elle s’appliquait tant à agir comme quelqu’un de normal, et non pas la princesse fragile mais dangereuse que tous pensaient qu’elle était.

Pour autant, pas question de se laisser marcher sur les pieds. Elle ne laissa pas le temps à Kenzou de répondre et elle partit. Qu’il eut cours de physique ou pas, elle s’en foutait un peu.

Spoiler:

Elle boitilla sur une dizaine de mètres puis coupa par la pelouse et finit par trouver un bloc de hauts buissons qui la dissimulerait parfaitement. Elle s’accroupit et cueillit un bouton d’or qui poussait entre deux racines. Avec un dernier coup d’œil aux alentours pour être certaine que personne ne pouvait la voir, elle se lança :


Aussitôt, sa cheville désenfla et les plaies de ses paumes et genoux disparurent. Satisfaite du résultat, Trisha se releva et partit à la recherche de l’administration, pour récupérer sa clé de chambre.

(- 100 PM)

Yuki suivit silencieusement Trisha et sourit quand elle la vit se soigner. Décidément les étrangers l'étonneraient toujours. Elle était curieuse de savoir qui était cette fille. Mieux valait être prudent. Le sort qu'elle avait utilisé démontrait deux choses. D'abord qu'elle avait un bon niveau de magie. D'un autre côté, cela confirmait ses craintes. La maîtrise des potions commencaient à disparaitre aux Etats-Unis aussi. Trisha n'en possédait qu'une connaissance rudimentaire des plantes de soins. Utiliser un bouton d'or pour soigner une entorse, si jamais Lia faisait ça, elle passerait un sale quart d'heure pensa Yuki en souriant. Avant que Trisha n'atteigne le school management comme elle appelle ca, Yuki murmura :

"Une herbe aurait été mieux approprié pour soigner ta blessure. Les fleurs servent plutôt lorsqu'il y a un épanchement de sang car certains pollens permettent de stopper l'écoulement"

Si Yuki avait bien étudié Trisha, celle-ci devrait réagir suffisamment vivement pour s'arrêter. Ellles pourraient donc discuter un peu.

Post n°09

– « What the!!! »

La voix avait porté dans le calme ambiant du parc. Trisha avait eu la peur de sa vie, parce qu’elle ne s’attendait pas ce qu’on lui parle de cette façon. Style…. Elle connaissait la magie… Mais apparemment pas tout. Potion ? Quelle potion ? Elle venait de jeter un sort de soin, pas utiliser une potion. L’américaine était une élève à la limite du potable en potion. Certes, elle avait l’imagination pour les inventer, mais la mise en pratique demandait des qualités qu’elle était loin de posséder. Telle la patience.
Trisha était calme, discrète, méthodique et aurait dû faire une confectionneuse de potions hors pair. Cependant, elle avait comme un blocage. Elle ne réussissait pas. Ce n’était en fait qu’une fausse limite qu’elle s’était infligée, une auto-persuasion qu’elle était nulle en potion, parce qu’elle ne pouvait pas être bonne partout. Il fallait que les autres puissent la dominer quelque part, pour qu’elle soit presque acceptée.

Trisha ne prit même pas le temps de considérer la situation. Elle commençait à en avoir sa claque, des mystères et des gens qui savaient mais ne savaient pas. Mais quel bordel, ici !
– « This was not a potion. Physic is not everything in the world! But you seem to know what we are talking about. Let’s talk. Not here. Not now. I need my key. I need rest.»
*« Je dois parler à ma mère. D’urgence! »*

La jeune américaine regarda la professeur, dans l’espoir qu’elle eut compris son anglais. Le contrecoup du décalage horaire venait de s’enclencher, maintenant qu’elle avait puisé dans ses réserves de magie. Ce n’avait été qu’un usage court pour lancer un sort facile, mais quelque part, l’organisme protestait. Un peu de nourriture aurait aussi été la bienvenue. Trisha n’avait presque pas touché aux plateaux repas dans l’avion, bien qu’ils furent de qualité, puisqu’elle voyageait en première. Et oui, Trisha avait le mal de l’air.
– « On parle après. Ce soir. Ici. Oui?»
Et comme la prof semblait hésitante quand à la marche à suivre, vu que Trisha avait tout déballé d’un seul coup, la jeune fille prit ça pour une approbation silencieuse et tourna les talons. Après tout, elle était là pour un bon bout de temps, alors, cette conversation pouvait attendre trois heures.

- out pour Trisha, direction Zach à l’administration

Yuki avait tout a fait compris ce qu'avait dit Trisha mais moins elle en dévoilerait mieux cela vaudrait elle ne savait pas encore exactement qui était cette fille. La physique n'est pas tout dans la vie. Une fois de plus Trisha s'était trahie.
Yuki reprit espoir, peut-être restait il encore des maîtres de potions au Etats-Unis.
En effet, si cette élève avait été initiée à l'art des potions, elle saurait que ce n'est pas du tout une question de physique.
Elle décida donc d'aller voir Kenzo en attendant le retour de Trisha. Elle appela Yamcha et elle lui demanda de surveiller le coin et de la prévenir dès que Trisha quitterait l'administration.